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Mony Linz-Einstein ou la passion de l’insolite

Publié le , par Laurence Mouillefarine

Avant d’aborder un nouveau chapitre de sa vie professionnelle, Elle vide sa galerie parisienne. Cette antiquaire a fait des curiosités sa spécialité Et s’avère aussi singulière que ses objets.

  Mony Linz-Einstein ou la passion de l’insolite
 
DR
Non, je ne ferme pas !», clame Mony Linz-Einstein à ses relations, qui l’appellent, inquiètes, à l’annonce de la vente de la galerie Epoca. «Et je ne suis pas morte non plus, ajoute-t-elle, caustique. Je m’allège.» L’antiquaire parisienne a, en effet, confié à M e Alexandre Millon le soin de disperser, le 20 septembre, une partie de son stock. Cinq cents objets. Chaque lot porté à l’inventaire du commissaire-priseur lui a pincé le cœur. «Je vais désormais m’occuper d’artistes contemporains. Je ne vous en dirai pas plus, par superstition.» Toujours mystérieuse… À la fois volubile et en retrait, la dame ne se livre pas. Du reste, elle a peur d’être photographiée, comme si l’image allait être un révélateur. Cela fait trente-deux ans déjà que la professionnelle a ouvert la galerie Epoca, rue de Verneuil, après avoir officié rue des Saints-Pères. Sa vitrine est discrète. Rien ne laisse deviner ce qui attend l’amateur après avoir franchi le seuil. Deux cents mètres carrés, à peine éclairés, où s’accumulent des objets étranges, de tous continents, de toutes époques : des plats en céramique à la manière de Palissy dans lesquels grouillent des reptiles,…
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