Pour sa dix-huitième édition, le Parcours des mondes ouvre sa géographie pour renforcer la présence de l’archéologie, ayant définitivement conquis sa place de leader mondial dans les arts extra-européens.
Ils seront tous là ! Collectionneurs, amateurs, curieux, conservateurs de musées et décorateurs se presseront des quatre points cardinaux de la planète pour ne rater sous aucun prétexte ce rendez-vous dédié aux arts d’Afrique, d’Asie, d’Océanie, des Amériques et à l’archéologie. «Un événement mondial sans équivalent», s’enthousiasme Christophe Hioco (Paris) ; «Assurément le dernier salon de ce type encore attractif pour une très large clientèle internationale», renchérit Philippe Boudin de la galerie Mingei (Paris). La monomanie dépassée «Beaucoup programment ce moment pour se faire plaisir, sachant que les marchands ont réservé leurs plus belles pièces», analyse Olivier Larroque, qui dévoile pour l’occasion une poupée de divination osanyin du Nigeria, dont on connaît quatre ou cinq exemplaires au monde. Qualité, rareté et découverte sont les maîtres mots des sélections pointues, réunies bien souvent sur plusieurs années. Lucien Viola, de la galerie l’Ibis (Marrakech), rêve qu’un mécène achète sa sculpture fragmentaire de Néfertiti en granit rose pour l’offrir au Musée royal d’art et d’histoire de Bruxelles, et ainsi compléter le groupe formé avec son époux, Akhenaton. Le travail de fonds des galeries offre l’opportunité de monter une vingtaine d’expositions thématiques remarquables, à l’image de celles sur les ethnies Yoruba chez Serge Schoffel (Bruxelles) ou Baoulé chez Lucas Ratton (Paris) sur l’art de la vannerie de bambou à la galerie Mingei (Paris), les masques sacrés de l’Afrique de l’Ouest et Centrale enchantant la galerie Abla & Alain Lecomte (Paris). Certains thèmes…
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