L’École des arts joailliers à Paris poursuit son exploration de l’histoire du bijou et, après le succès de l’exposition «Bagues d’homme» achevée le 30 novembre sur une fréquentation de douze mille visiteurs , nous invite à prendre l’air sur un thème léger et précieux à la fois : les paradis d’oiseaux. De fait, la mise en scène, sur un fond peint de nuages et dans des vitrines disposées comme autant de cages vitrées, met particulièrement en valeur cette myriade de volatiles branchés, perchés, volant ou au sol… ayant pour commune spécificité d’avoir trouvé un ancrage sur une broche, entre 1850 et 1960. La sélection provient de deux collections privées et du fonds patrimonial de la maison Van Cleef & Arpels. Avec justesse, elle insiste sur la place de la joaillerie dans l’art de son époque et rappelle en présentant tableaux et planches de botanique provenant notamment du Muséum national d’histoire naturelle comment la nature en est venue à être transformée en bijoux. Aux enchères, toutes les saisons se valent. Quel que soit le temps, les oiseaux se posent sur des vélins, des toiles, des porcelaines, et ils s’enveloppent de pierres comme de matériaux précieux.
Van Cleef & Arpels, broche en or jaune figurant deux oiseaux au corps serti d’émeraudes et d’améthystes en cabochon, sur un branchage fleuri serti de saphirs, rubis et diamants,…
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