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Michele Casamonti, Paris capitale italienne

Publié le , par Alexandre Crochet

La galerie Tornabuoni Art vient d’emménager dans le quartier du Marais. Le point avec le maître des lieux, passage du Retz, sur son parcours et sur le marché de l’art italien.

   Michele Casamonti,  Paris capitale italienne
  
© Galerie Tornabuoni Art
Pour quelle raison avoir quitté l’avenue Matignon pour le Marais ? Des travaux importants avenue Matignon allaient empêcher la vie d’une galerie pour plusieurs années. Des amis m’ont alors dit : pourquoi ne pas quitter Paris ? Bien au contraire, j’ai décidé de miser double, avec un espace plus grand. Je voulais lancer un signal positif. Paris m’a énormément donné. Les œuvres de mes artistes sont entrées au Centre Pompidou. Depuis cinq ans, l’art italien dont je m’occupe est sans doute mieux connu, en partie grâce à mon travail. Je connaissais aussi les lieux, leur flexibilité, leurs dimensions, et la proximité de grandes galeries comme Thaddaeus Ropac, Karsten Greve ou Almine Rech…  Quelles sont les origines de la galerie ? Elles remontent à mon grand-père, qui était collectionneur. À sa disparition en 1981, mon père, qui faisait déjà le galeriste sans galerie en conseillant des amis, a réuni ses œuvres et les siennes. C’est ainsi qu’il a eu l’idée d’ouvrir sa première galerie via Tornabuoni, à Florence. Il a prolongé le goût de mon grand-père pour le Novecento italien, englobant De Chirico, Morandi, Balla, Severini et le post-futurisme. Il a même eu un Modigliani, mais c’était occasionnel,…
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