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Michel Périnet et les choses de la vie

Publié le , par Laurence Mouillefarine

Il ne viendra plus à Drouot. L’antiquaire et collectionneur a disparu à l’âge de 89 ans. Ce pionnier, qui redécouvrit les bijoux de Lalique, passionné d’art déco et d’arts premiers, était une figure de l’hôtel des ventes. Hommage à un esthète érudit.

Michel Périnet, ici dans les années 1980, demeura un collectionneur discret. Photo... Michel Périnet et les choses de la vie
Michel Périnet, ici dans les années 1980, demeura un collectionneur discret.
Photo Robert Pimenta, extraite de être antiquaire, paru aux éditions conflit !, 1983
Ô  tristesse. Nous ne le verrons plus sauter de sa Vespa et, casque sous le bras, franchir les portes de Drouot. L’antiquaire Michel Périnet, empereur du bijou de collection, est décédé le 13  janvier. Non, il ne fut pas enterré dans un cercueil signé Ruhlmann , comme il en avait émis le souhait avec son humour pince-sans-rire. Durant plus d’un demi-siècle, le professionnel a hanté l’hôtel des ventes chaque jour ouvré. Alexandre Giquello, président du conseil d’administration de Drouot Patrimoine, admirait son style  : «Des souliers d’un bon faiseur, une veste en cachemire au revers de laquelle brillait une sublime épingle, son téléphone portable flottant au bout d’une chaîne en or.» «Il avait l’allure d’un sportif, rappelle son épouse, Françoise Cailles. Michel fut champion de natation, membre de l’équipe de France. Durant son service militaire, il appartenait au bataillon de Joinville. Il nageait avec une telle perfection  !» C’est un bijou de Lalique , une plaque de cou, qui les a fait se rencontrer. Françoise est experte en joaillerie et orfèvrerie. Michel Périnet défend depuis longtemps les joyaux art nouveau. Le petit…
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