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Michael Likierman, au service du patrimoine maralpin

Publié le , par Mylène Sultan

Chez les Anglo-Saxons, celui qui a réussi se doit de « redonner » à la société du temps ou de l’argent. Un principe appliqué à la lettre par ce businessman venu du Royaume-Uni, cheville ouvrière de trois sauvetages patrimoniaux, à Menton et Roquebrune-Cap-Martin.

© Manuel Bougot Michael Likierman, au service du patrimoine maralpin
© Manuel Bougot
Nommé chevalier de la Légion d’honneur en 2002, homme d’affaires avisé –  il a notamment importé en France l’enseigne Habitat fondée à Londres par Terence Conran  –, citoyen français depuis décembre 2019, Michael Likierman (né en 1940) apparaît comme le digne successeur de ces Britanniques qui, au siècle dernier, ont construit leur petit paradis dans le sud-est de la France au climat si doux. Arrivé dans l’Hexagone il y a près d’un demi-siècle avec sa femme, il est tombé sous le charme d’un vieux jardin à l’abandon, dominant la baie de Menton. En 1995, le couple a acquis le domaine des Colombières, conçu par Ferdinand Bac dans les années  1920, puis a relevé des ruines son jardin historique et sa maison, avant de s’employer à sauver d’autres sites patrimoniaux à proximité. Comment passe-t-on des affaires à la sauvegarde du patrimoine en péril  ? Cela s’est fait assez naturellement car, durant ma vie professionnelle, j’ai toujours construit. Quand vous avez la fibre entrepreneuriale, cela touche tous les domaines de votre vie  : vous voyez quelque chose qui a besoin d’être reconstruit –  une maison ou un jardin  – et vous vous lancez  ! Comment avez-vous découvert le domaine des…
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