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Mehdi Hadj Khalifa, l’art marocain loin des clichés

Publié le , par Alexandre Crochet

Ce jeune entrepreneur, fils d’un ingénieur de Hassan II, livre sa vision de la scène contemporaine de son pays, dont il est un fervent promoteur, à la veille de la foire
1-54 Marrakech.

Mehdi Hadj Khalifa à la galerie Venise Cadre de Casablanca, pour l’ exposition Medhi... Mehdi Hadj Khalifa, l’art marocain loin des clichés
Mehdi Hadj Khalifa à la galerie Venise Cadre de Casablanca, pour l’ exposition Medhi Melhaoui en 2015.
D.R.
Comment vous êtes-vous orienté vers le monde de l’art  ?  J’ai passé cinq ans au centre d’art du couvent des Récollets, à Paris, en tant qu’étudiant chercheur, et mes premiers stages se sont déroulés dans des institutions au sein desquelles j’avais des missions liées à la création. J’ai tout de suite aimé cet univers et eu une idée précise du rôle que je voulais jouer dans le monde de l’art. J’y ai monté des projets d’expositions soutenus par des marques, accompagné des artistes dans la production, travaillé au montage d’événements internationaux… Tout cela m’a mené au commissariat artistique. Aujourd’hui, vous vous occupez d’un ambitieux projet d’exposition internationale, qui soutient des artistes marocains émergents… Notre objectif est de montrer à l’étranger une scène méconnue. Ce début de siècle a été un réel laboratoire pour l’art marocain. De nombreuses initiatives ont émergé, tels l’Appartement 22, à Rabat, ou l’établissement de nombreuses galeries. Surtout, des artistes sont apparus, réalisant des travaux d’une qualité exceptionnelle, d’un type jamais vu au Maroc. Ils s’inscrivent…
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