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Mehdi Ben Cheikh Le triomphe du street art à Paris

Publié le , par Stéphanie Pioda

Cet homme idéaliste et engagé veut prouver que Paris a retrouvé l’énergie qui l’animait au début du XXe siècle et est devenu l’épicentre du marché du street art.

Medhi Ben Cheikh Mehdi Ben Cheikh Le triomphe du street art à Paris
Medhi Ben Cheikh
Depuis l’ouverture en 2004 de votre galerie, Itinerrance, comment percevez-vous l’évolution du marché du street art ? Il est bien là, mais il est important dans un premier temps d’écrire une histoire de ce mouvement en construisant des événements marquants, comme l’ont été la Tour 13 (une centaine d’artistes ayant investi un immeuble de neuf étages avant sa destruction, ndlr), la sphère monumentale de Shepard Fairey, Earth Crisis , suspendue à la tour Eiffel au moment de la COP 21, Djerbahood en Tunisie (véritable musée à ciel ouvert créé par des artistes venus du monde entier, ndlr), ou les fresques sur le boulevard Vincent-Auriol. Le marché vient dans un second temps, car ce n’est pas lui qui doit guider la création. Vous vous définissez plus par vos projets que par votre métier de galeriste… La galerie est un outil qui me permet de produire tous ces projets. Ce sont à chaque fois des expériences uniques, que je ne souhaite pas décliner ou reproduire. Le boulevard Vincent-Auriol, par exemple, est une autre forme de musée à laquelle je crois sincèrement, qui se prête le mieux au mouvement sans le dénaturer. Chaque fois que je fais peindre un mur, c’est comme si un musée faisait l’acquisition d’une nouvelle toile. Nous avons d’ailleurs les mêmes préoccupations que ces lieux…
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