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Maxime Leroy, plumassier de «haute façon»

Publié le , par Stéphanie Pioda

Ennoblir et transformer les plumes. Maxime Leroy s’y attelle avec originalité. Porté par une «exubérance élégante», il chahute ce savoir-faire tout en l’inscrivant dans une tradition héritée.

Maxime Leroy dans son atelier. © Julien Cresp Maxime Leroy, plumassier de «haute façon»
Maxime Leroy dans son atelier.
© Julien Cresp
Maxime Leroy raconte des histoires, non pas en jonglant avec des mots, mais en agençant des plumes qu’il transfigure, à tel point qu’on en oublie leur nature ou, plus précisément, l’idée qu’on se fait de la plume : fragile, aérienne, légère. Et cela l’amuse beaucoup de surprendre et de déstabiliser le spectateur, car la réception de ses pièces est aussi importante que l’exigence de dépassement qui guide la mise en œuvre de chaque projet. «Je cherche avant tout à susciter une émotion, un sentiment et une envie», confie l’artiste. Impossible de l’enfermer dans un style, il ne veut pas qu’on le limite à une «application signature», comme il le dit lui-même. Il peut être rock’n roll avec cette moto hérissée de plumes noires agressives et combattantes (il l’a baptisée Céline ), ou encore poétique et romantique avec ses cubes de bois brûlés recouverts d’un «duvet» de mousse, comme sortis d’une forêt enchantée ; mais aussi carrément baroque lorsqu’il travaille sur une collection haute couture de Jean Paul Gaultier, minimaliste sur ce vase de Sergio Asti qu’il a habillé pour Mouvements Modernes, voire…
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