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Mathias Ary Jan, la Biennale du futur

Publié le , par Agathe Albi-Gervy

À l’approche de la Biennale, le président du Syndicat national des Antiquaires nous livre ses ambitions pour ce salon qui fêtera, en septembre, son 30e anniversaire.

Mathias Ary Jan Mathias Ary Jan,  la Biennale du futur
Mathias Ary Jan
Le nombre de participants à la Biennale s’élève à soixante-quinze, contre quatre-vingt-trois l’an dernier ; comment expliquez-vous cette légère baisse ? Elle est la conséquence d’un nouveau plan des stands sous la verrière. Nous n’avons pas voulu exploiter le salon d’honneur, qui n’est pas assez qualitatif pour les galeries, et avons réduit la surface d’exposition. La Biennale s’ouvre davantage à d’autres spécialités telles que le design, l’art contemporain ou les arts premiers. Cela se traduira-t-il par une confrontation des domaines sur un même stand ? Pourquoi pas ! Nous laissons les exposants libres d’inventer, de créer et de surprendre, du moment que les objets sont de qualité suffisante. Le but n’est pas d’ajouter de l’art moderne ou contemporain histoire de confronter les œuvres. N’oublions pas le rôle du vetting . Pour autant, les tableaux anciens, mobilier et objets d’art occuperont toujours une place de choix… Comme dans beaucoup de foires, oui. Il y aura un certain équilibre entre les domaines de l’art, car nous sommes un salon généraliste, mais certains seront sans doute en effet plus représentés que d’autres. Nous n’oublions pas nos racines, l’histoire de la Biennale passe par l’art ancien. Cependant, nous avons décidé de nouvelles orientations. Je représente une nouvelle génération de marchands,…
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