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Masterpiece, Masterprices

Publié le , par Laura Archer et Pierre Naquin

Des objets préhistoriques à l’art contemporain, de la porcelaine aux diamants, Masterpiece joue sur tous les tableaux. Un an après le vote pour le Brexit, la «plus belle foire de Londres» monte en gamme.

Stand Safani Gallery et Geoffrey Diner à Masterpiece 2017. Masterpiece, Masterprices
Stand Safani Gallery et Geoffrey Diner à Masterpiece 2017.
Du 27 juin 4 juillet, en traversant les jardins de l’hôpital Royal Chelsea, embarqués dans de petits buggies de golf, les visiteurs pressentaient, aux visages souriants des clients juchés sur les chariots du retour, ce qui les attendait : un immense chapiteau empli d’objets d’art, d’antiquités, de design et de bijoux les plus exquis des profondeurs du passé à nos jours… Ici, quelques semaines auparavant, arbres exotiques, plans d’eau et fleurs foisonnaient (pour le Salon des fleurs de la Royal Horticultural Society). Londres, c’est ça ! Un événement en chasse un autre… mais toujours avec classe et toujours en buggy ! Avec plus de 150 exposants internationaux, représentant toutes les grandes disciplines, Masterpiece ne joue certainement pas la carte de la spécialisation. C’est la foire du cross-collecting  : un endroit où, sur le même stand, vous découvrez aussi bien une peinture des années 1960 de l’artiste Gutai Kazuo Shiraga dont le marché a cru de 400 % au cours de ces dix dernières années qu’un impressionnant vaisseau en pierre égyptienne, daté vers 3300 av. J.-C. Le phénomène se généralise…
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