La manifestation a beau être une très belle foire, elle marque aussi, pour bien des marchands, la pause estivale. Une fois les portes du Royal Hospital de Chelsea refermées, fini les pantalons rouges et nœuds papillons en tweed, place aux tongs et aux shorts hawaïens !
Cette année, les organisateurs de Masterpiece n’ont pas manqué d’audace ! Ils accueillaient les visiteurs par un écran de fumée géant en forme de cascade placardant le visage de Marina Abramovic, puis les amenaient devant un set complet de meubles Chippendale du XVIII e siècle. Un gigantisme, une démesure, une volonté d’impressionner et de marquer les esprits, témoins d’une confiance renouvelée. Et, malgré tout cela, on se dit que l’on est toujours au début d’une nouvelle aventure, que Masterpiece a encore de l’énergie à revendre. Pour cette édition, c’était un peu « place aux jeunes », avec de nombreux nouveaux marchands, comme Costas Paraskevaides, d’ArtAncient, ou Ben Hunter et Joseph Harrison-Davies, de Hunter Harrison galerie ouverte un mois seulement avant l’événement. Pour ce dernier, « le début de la foire a vraiment été incroyable. Ça s’est un peu calmé depuis mais nous sommes très heureux de notre participation. » Peut-être un effet indirect…
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