D’origine allemande, Carlin s’installe à Paris en 1759. Par son mariage avec une sœur d’Oeben, il devient aussi un proche de RVLC, beau-frère de ce dernier : l’élite des ébénistes de l’époque Louis XVI.
Martin Carlin (vers 1730-1785), commode à encoignures en acajou et moulures en bronze doré, façade à ressaut galbé, dessus de marbre blanc encastré, époque Louis XVI, 92 x 163 x 53 cm. Estimation : 60 000/80 000 €
Martin Carlin (vers 1730-1785), commode à encoignures en acajou et moulures en bronze doré, façade à ressaut galbé, dessus de marbre blanc encastré, époque Louis XVI, 92 x 163 x 53 cm. Estimation : 60 000/80 000 €
L’acajou est, à la fin de l’Ancien Régime, une matière recherchée et onéreuse. Importé des Amériques, ce bois aux tons chauds illumine le décor. Martin Carlin l’associe à l’or du bronze et à la blancheur du marbre. Il travaille cette essence comme un panneau de laque, le ressaut de la façade donnant un jeu de lumière et d’ombre. Il évide les côtés de la commode – ouvrant à trois tiroirs dont celui du haut, en doucine…
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