Après une carrière internationale, la sculptrice est un peu tombée dans l’oubli. Aujourd’hui, on redécouvre son œuvre. Visite dans sa maison-atelier de la vallée de Chevreuse, en région parisienne.
Un souffle de sérénité vous envahit lorsque vous franchissez le portail de la propriété de Saint-Rémy-lès-Chevreuse. C’est ici que la sculptrice d’origine hongroise Marta Pan (1923-2008) a vécu pendant un demi-siècle. La maison se découvre à mesure que l’on remonte l’allée. Dessinée par André Wogenscky (1916-2004), chef d’agence du Corbusier et mari de l’artiste, elle reflète l’esthétique moderniste avec sa façade rythmée de larges baies vitrées, surmontée d’un toit-terrasse. À l’intérieur s’imbriquent espaces de vie et de travail. Sur la gauche, l’atelier de Marta Pan donne d’un côté sur le jardin, et communique de l’autre avec la salle à manger, elle-même séparée de la cuisine par un simple meuble de rangement. À l’étage sont aménagées deux chambres et, en mezzanine, le studio d’André, tandis qu’à l’extérieur dialoguent une vingtaine de sculptures aux lignes épurées. Conformément au souhait des époux, la maison-atelier est devenue, après leur décès, le siège d’une fondation portant leurs noms. «Son objectif, explique le directeur de celle-ci, Dominique Amouroux, est d’ouvrir le lieu au public et de mettre en valeur leurs œuvres respectives.»…
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