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Marta Gili

Publié le , par Sophie Bernard

La directrice du Jeu de paume pourrait passer pour discrète si elle n’accomplissait sa mission de main de maître. Elle revient sur son parcours et ses dix ans à la tête du centre d’art, où elle a présenté plus d’une centaine d’expositions.

Marta Gili, directrice du Jeu de Paume. Photo Anna Malagrida Marta Gili
Marta Gili, directrice du Jeu de Paume.
Photo Anna Malagrida

© Jeu de Paume
Née à Barcelone, vous y avez étudié la psychologie et la philosophie. Comment en êtes-vous venue à la photographie ? Pendant mes études dans les années 1980, je travaillais à mi-temps au secrétariat d’une école de photographie, où j’ai rencontré de nombreux enseignants auteurs et photographes. Je me suis également intéressée à ce domaine par le biais de la psychologie et de la psychanalyse via le livre Photoanalysis , du psychiatre américain Robert Akeret, qui expliquait comment l’album de photos de famille était un bon support pour une thérapie. Cela m’a passionnée. À la même époque, le Mois de la photo venait de voir le jour à Paris et le médium commençait à être reconnu comme un art à part entière. Qu’en était-il en Espagne ? Sur le même modèle, la Primavera fotogràfica est née à Barcelone, où je vivais alors. De 1983 à 1988, j’en suis devenue l’un des organisateurs, avant de travailler à la fondation Miró, où la photographie n’avait pas encore sa place. En parallèle, je collaborais dans différents journaux, El País , El Mundo , La Vanguardia … Peu de gens écrivaient alors sur la photographie. C’est d’ailleurs l’un de mes articles qui m’a permis de rencontrer le directeur de la fondation La Caixa… Il m’a lancé un défi : «Si vous n’aimez pas la programmation, vous n’avez qu’à vous en charger !» C’est…
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