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Marseille, des lendemains qui chantent

Publié le , par Sarah Hugounenq

Il aura fallu attendre six ans pour récolter les fruits de Marseille-Provence 2013. Là n’est pourtant pas la seule raison du frémissement sans précédent des musées phocéens. Reportage au cœur de la ville.

Le château Borély - Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode. © Ville... Marseille, des lendemains qui chantent
Le château Borély - Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode.
© Ville de Marseille
Q ue se passe-t-il à Marseille  ? En janvier 2019, le musée  Grobet-Labadié, petit écrin du XVIII e siècle, refaisait surface après cinq  ans de fermeture pour cause de manque de personnel. Il prévoit d’être restauré par tranches à partir de fin  2020. En mars, c’était le musée d’Archéologie méditerranéenne de la Vieille  Charité qui refondait sa scénographie. En septembre, les vestiges du port gréco-romain, jusque-là jardin public, faisaient l’objet d’un vaste chantier de rénovation. Et la liste ne s’arrête pas en si bon chemin  : en décembre, le Palais Longchamp fêtait ses 150  ans, et pour l’occasion renouvelait son parcours à partir d’une quarantaine de chefs-d’œuvre tout juste restaurés. Dans le même temps, son voisin le Muséum d’histoire naturelle, qui soufflait ses deux  cents  bougies, préparait sa mue pour le printemps. Toujours au programme, le 19  décembre, le Mémorial des déportations a rouvert après dix  ans d’invisibilité. Inauguré quelques semaines avant le tournant historique du discours du Vel’ d’Hiv de Jacques Chirac, en 1995, reconnaissant la responsabilité de l’État français dans les exactions commises sous l’Occupation, son parcours était frappé d’obsolescence intellectuelle précoce. Dans les tiroirs se projette cette année la réhabilitation…
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