Gazette Drouot logo print

Marie Terrieux, l’art au service de tous

Publié le , par Virginie Chuimer-Layen

Depuis sa réouverture le 24 juin, la fondation François Schneider, à Wattwiller, fait contre mauvaise fortune bon cœur. Sa directrice en explique les fondamentaux comme les remaniements de sa programmation.

Marie Terrieux, directrice de la fondation François Schneider.© Steeve Constanty Marie Terrieux, l’art au service de tous
Marie Terrieux, directrice de la fondation François Schneider.
© Steeve Constanty
Charmant village alsacien de quelque mille  sept  cents  âmes, Wattwiller est plus connu pour son eau minérale que pour l’art contemporain. Et pourtant, c’est là, au pied du massif des Vosges et en bordure du Rhin, dans un cadre naturel idyllique, que la fondation François  Schneider soutient l’éducation depuis l’an  2000, et la création artistique depuis 2011. Dotée d’un centre d’art contemporain en 2013, cette fondation philanthropique organise des expositions dédiées exclusivement au thème de l’eau, emblématiques d’une institution unique en Europe. Plus encore, depuis 2017, elle propose des événements d’envergure nationale et internationale doublés d’actions culturelles locales ciblées, le tout mis en œuvre par sa jeune directrice de 39  ans, Marie Terrieux. Si la crise sanitaire est venue quelque peu bouleverser la donne, cette «aventurière du métier» selon ses termes, déterminée, aimant les projets pluridisciplinaires, ouverts, adapte avec aisance sa programmation. Quelle a été la genèse de cette fondation ? Elle a été créée il y a vingt  ans, sur un ancien site d’embouteillage rénové et agrandi, par François Schneider, ex-industriel qui s’est illustré dans la publicité et l’agroalimentaire. L’une de ses plus belles réussites a justement été de faire de l’eau de Wattwiller une eau minérale à succès. Propriétaire d’une parcelle…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous