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Marie-Hélène de La Forest Divonne, un nouveau souffle

Publié le , par Stéphanie Pioda

La galeriste fête ses trente ans d’activité à Saint-Germain-des-Prés, où elle a redynamisé son activité après avoir quitté le Marais, pourtant considéré comme la Mecque des galeries d’art contemporain. Parcours.

  Marie-Hélène de La Forest Divonne, un nouveau souffle
 
© Illés Sarkantyu
Voilà trente ans que vous avez ouvert votre galerie. Comment cette aventure a-t-elle commencé ? J’étais professeur de dessin et d’histoire de l’art dans un centre pour handicapés mentaux, quand un couple franco-américain qui avait un local libre au rez-de-chaussée de leur atelier de dessin textile dans le huitième arrondissement, rue du Faubourg-Saint-Honoré, m’a proposé d’ouvrir ensemble la galerie Eldée. C’était formidable, car je faisais tout de A à Z, ce qui m’a permis d’inventer véritablement mon métier. Si cette expérience n’a duré qu’un an, j’ai ensuite réfléchi à la manière dont je pouvais ouvrir ma propre galerie. Le premier espace visité, au 23, rue Vieille-du-Temple, était le bon et nous l’avons inauguré le 19 mai 1988. J’ai créé alors une SARL avec 50 000 francs ; c’est ainsi que nous avons pu financer le mobilier, le matériel nécessaire, imprimer les cartons d’invitation et acheter une photocopieuse ! Celle-ci coûtait très cher à l’époque. Quel était l’artiste de l’inauguration ? George Ball, un Américain. D’ailleurs, j’ai vendu mon premier tableau pour 25 000 francs à un collectionneur à qui j’avais envoyé le carton d’invitation…
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