La galeriste a repris depuis 2010 la direction de l’enseigne paternelle, spécialisée dans les arts du Moyen Âge et de la Renaissance.
Ce qui a déclenché votre vocation ?
Enfant, le rêve de retrouver le panneau des Juges intègres des frères Van Eyck en traversant le Vieux Marché sur le chemin de l’école, à Bruxelles…
Mais si tout était à refaire, vous seriez…
Probablement auteur de bandes dessinées.
Votre dernier coup de cœur ?
La série des études de draperies monochromes, peintes à la détrempe sur toile par Léonard, qui était présentée dans la salle inaugurale de l’exposition du Louvre. L’une, en particulier, montrant une figure assise dont le buste est à peine tracé au pinceau, est d’une beauté et d’une liberté sidérantes.
L’artiste ou l’objet d’art que vous aimeriez présenter ?
Les deux Victoires en bronze de Benvenuto Cellini qui encadraient à l’origine la Nymphe de Fontainebleau, et qui ont disparu depuis le début du XIXe siècle.
La phrase professionnelle que vous répétez souvent ?
«Parfois on gagne, parfois on apprend.»
Vos projets ou prochains temps forts ?
La Tefaf à Maastricht, à partir du 5 mars.