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Marianne Rosenberg : des fondamentaux, une détermination

Publié le , par Anne Doridou-Heim

Dans la dynastie Rosenberg, l’arrière-petite-fille constitue un nouvel atout. Son entrée dans le monde des galeristes porte à quatre générations le rayonnement de ce nom dans le ciel de l’art moderne. Conversation, en toute liberté.

Marianne Rosenberg© Eva Sakellarides Photography Marianne Rosenberg : des fondamentaux, une détermination
Marianne Rosenberg
© Eva Sakellarides Photography
Elle n’a ouvert sa galerie new-yorkaise qu’en mars 2015. Et pourtant, son nom est tellement indissociable de l’histoire de l’art moderne qu’il semble qu’elle ait toujours été là  ! Très présente en Europe, où elle participe aux foires les plus importantes, elle expose actuellement à la Brafa. Marianne Rosenberg nous livre quelques clés de son passé, de ses projets et de ses combats. Avec une constante détermination. Installée aux États-Unis, vous êtes aussi très souvent en Europe. Cela fait écho à l’historique de la galerie de mon grand-père. Implanté à Paris, il était présent partout en Europe  ; en parallèle, il allait aux États-Unis bien avant la guerre, ayant compris l’intérêt des deux marchés. Et puis, je suis issue de deux cultures  : mon père est français, ma mère américaine. Votre histoire familiale continue à vous nourrir ? Comment pourrait-il en être autrement  ? Imaginez l’ambiance dans laquelle j’ai grandi. Pablo Picasso a contresigné comme témoin l’acte de naissance de mon père Alexandre, dont il était aussi le parrain. Enfant, je passais tous les jours par la galerie avant de rejoindre l’appartement situé au-dessus. Tous les étés, on venait visiter l’Europe et ses musées, et lorsque l’on entrait au Prado, c’était à 9 heures pour en sortir uniquement à la fermeture. À  Venise, on descendait…
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