Régulièrement de nouvelles technologies apparaissent, qui sont censées révolutionner le monde… pour finalement disparaître dans l’oubli le plus total. La blockchain en fait-elle partie ? Éléments de réponse.
En 2017, le monde de l’art découvrait un nouveau mot : «blockchain». Fille des bitcoins et consorts – ces monnaies virtuelles détournées de leur idéal libertaire pour devenir outils spéculatifs et pollueurs –, la blockchain avait déjà fait son trou dans de multiples domaines de l’économie. Mystérieuse, difficile à appréhender, cette technologie virtuelle rendait envisageables d’autant plus d’usages que l’ignorance et la crédulité des acteurs concernés étaient grandes. La promesse de la blockchain réside dans le fait que ce qui y est saisi demeure inviolable : impossible à modifier ou à supprimer. Elle est dès lors supposée apporter un surplus de confiance – l’humanité ayant davantage foi dans des algorithmes que personne ne comprend plutôt qu’en son prochain… La confiance est l’un des fondements du marché de l’art,…
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