Vente le
17 novembre 2022 - 16:00 (CET) -
Hôtel des ventes Saint-Aubin, 3, boulevard Michelet - 31000 Toulouse
Resté dans la descendance de Gustave Le Gray et pourtant inédit, ce portrait de son épouse Palmira est un des rares tableaux connus à ce jour du célèbre photographe. Une peinture à la portée intime.
Gustave Le Gray (1820-1884), Portrait de Madame G.L., signé et daté « 1853 Gustave Le Gray », toile, 125 x 95 cm. Estimation : 30 000/50 000 €. Adjugé : 67 600 €
Gustave Le Gray (1820-1884), Portrait de Madame G.L., signé et daté « 1853 Gustave Le Gray », toile, 125 x 95 cm. Estimation : 30 000/50 000 €. Adjugé : 67 600 €
Gustave Le Gray s’est toujours dit peintre. Celui que l’on célèbre comme l’un des plus illustres photographes dits « primitifs » a continué cette pratique durant toute sa vie. Pourtant, s’il a exposé au Salon de 1848 à 1853, été désigné comme « peintre d’histoire et photographe » dans le Bottin de 1854 à 1857, très peu de ses tableaux nous sont connus. En 2002, Sylvie Aubenas, spécialiste du photographe et conservatrice en chef au département des Estampes et de la Photographie à la BnF, écrivait : « Nous ne savons rien de la peinture de Le Gray : aucun tableau n’a été identifié alors qu’il en a produit durant toute sa vie. » Depuis, ont été révélées quelques toiles orientalistes réalisées à la fin de sa carrière, en Égypte, dont Le Retour de la fontaine au Caire , daté 1873 et adjugé 15 600 € à Paris le 24 mai 2016 (Tajan OVV). On peut y ajouter un nombre infime de portraits, notamment…
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