Dédiée aux peintres du XXe siècle et des deux côtés de la Méditerranée, la vacation dévoilait des peintures de Hassan El Glaoui ou Seif Wanly, entraînées par une toile d’Achille Laugé.
De ce dernier, une vue décrivant La Place d’Alet-Les-Bains enregistrait 24 304 € (voir l'article Achille Laugé côté ville de la Gazette n° 21, page 146). Une œuvre plutôt rare, puisque l’artiste carcassonnais, qui nous a habitués à ses paysages campagnards et solitaires, y dépeint un coin éclaboussé de soleil, d’une petite ville médiévale de la haute vallée de l’Aude. Signalons que, ce tableau sera naturellement inséré dans le catalogue raisonné de Laugé, actuellement en préparation par Nicole Tamburini – qui a aussi délivré un certificat. Plusieurs productions du peintre de Cailhau entouraient la toile, dont une charmante Étude de bouquet sur une nappe blanche, peinte sur panneau, partie à 1 736 €. Voyageons ensuite au Maroc, où Hassan El Glaoui avait fixé une Fantasia, une grande gouache sur papier. Fils du pacha de Marrakech, cet artiste est l’un des pionniers de la peinture moderne dans son pays. Ne dérogeant pas à son inspiration habituelle, la scène représente des chevaux lancés en pleine course lors de la fête traditionnelle et remportait 20 460 €. Toujours sur le continent africain, Seif Wanly (de son vrai nom Mohammed Seif al-Din Waly), introduisait en Égypte une expression nouvelle ; de lui, son Autoportrait de 1955 nécessitait 1 364 €. Loin de là, l’Auvergne avait su charmer Victor Charreton, l’initiateur de l’école de Murols. On le retrouvait ici avec un éclatant Automne à Saint-Saturnin, décroché pour 7 316 € ; du même, on avait aussi pour 3 782 €, un Automne en Auvergne, non moins coloré, ou encore un Paysage de Bretagne, à 2 604 €.