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Louise Frydman, blanc comme céramique

Publié le , par Virginie Chuimer-Layen

Fragiles et fortes à la fois, les créations de Louise Frydman révèlent un univers naturel poétique, magnifié par l’éclat de leur blancheur.

  Louise Frydman, blanc comme céramique
 
© jean-françois reboul
Ses œuvres semblent aussi légères que du papier, et pourtant leur terre argileuse leur confère une solidité insoupçonnée. À Mazille, village de Saône-et-Loire abritant quelques centaines d’âmes, la créatrice française de 28 ans nous raconte son parcours éclectique parsemé de rencontres, qui l’ont menée progressivement à maîtriser les arts du feu. Celle qui vit entre Paris et la Bourgogne nous accueille dans un atelier qu’elle partage avec Jean-François Reboul, céramiste plasticien. En effet, ce dernier lui a permis d’investir une des pièces d’une ancienne grange mazillonne, en 2015. Ouvert sur un jardin et baigné de lumière, il y règne un parfum de nature et de simplicité ; les murs en pierre, les poutres apparentes du plafond bas portent l’empreinte du Clunisois, région authentique, célèbre pour son abbaye romane fondée au X e  siècle, à quelques kilomètres de là. Tréteaux et miroirs se mêlent à des pots de crayons, tandis que des lits pour petites pièces, semblables à des pétales de fleurs blanches, parsèment chaque recoin de la pièce. En d’autres termes, un atelier serein et ressourçant, même en hiver, où Louise Frydman, entourée de ses outils, bulbes et feuilles de mer, perfectionne quotidiennement son savoir-faire, à la recherche de nouveaux…
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