Avec la multiplication des préemptions d’objets d’art se référant à sa famille, une nouvelle page d’histoire s’écrit pour le roi des Français.
Attribué à Jean-Baptiste Vinchon(1789-1855), Le Baptême de son Altesse royale le comte de Paris, le 2 mai 1841, à Notre-Dame, huile sur toile, 28 x 45 cm. Paris, Drouot, 9 octobre 2020. Binoche et Giquello OVV. M. Millet. Adjugé : 14 168 €, préemption du Musée Louis-Philippe château d’Eu.
Attribué à Jean-Baptiste Vinchon(1789-1855), Le Baptême de son Altesse royale le comte de Paris, le 2 mai 1841, à Notre-Dame, huile sur toile, 28 x 45 cm. Paris, Drouot, 9 octobre 2020. Binoche et Giquello OVV. M. Millet. Adjugé : 14 168 €, préemption du Musée Louis-Philippe château d’Eu.
Moqué par l’ensemble de ses adversaires politiques au cours de son règne, cible préférée de la presse, longtemps négligé par l’histoire, Louis-Philippe a laissé dans les mémoires collectives une image floue et peu amène. La planche du journaliste Charles Philippon, publiée en novembre 1831 dans La Caricature, assimilant à jamais sa tête à une poire ! Pourtant, son règne avait bien commencé, le roi avait de grands projets pour la France et semblait ouvert aux idées libérales, cherchant sincèrement à instaurer une démocratie constitutionnelle sur le modèle anglais. Mais s’il ne fut pas le souverain désastreux que beaucoup se sont plu à décrire, son autoritarisme croissant devait finalement mener à l’insurrection, en février 1848. Ironie du sort, c’est aussi une insurrection qui l’avait installé au pouvoir en 1830. Deux expositions, tenues lors de l’automne-hiver 2018-2019, la première à Versailles, la seconde…
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