Dans le sillage du déconfinement, Louis de Bayser, à la tête de Fine Arts Paris, nous dévoile les manœuvres opérées par cette foire pour s’adapter à la nouvelle donne, sans perdre une miette de son précieux ADN.
Dans un contexte de crise sanitaire, Fine Arts Paris annonce une augmentation de taille : si la foire comptait 45 exposants en 2019, elle affiche l'ambition d'en réunir jusqu'à 70. Cette décision a été prise à l’issue de l’édition 2019, en novembre. Nous visions, et visons toujours, 50 % d’exposants supplémentaires ! Plus nous avançons et plus nous nous développons. Nos exposants demandaient à intégrer au salon plus de spécialités pour leur offrir un champ d’action plus large. Varier les spécialités est aussi un souci de sélectivité : cela signifie ne présenter que le meilleur pour chacune d’entre elles. La première édition, en 2017, proposait uniquement une offre de beaux-arts : peinture, sculpture et dessin. Nous avons ensuite intégré les antiquités, les textiles et l’archéologie. Cette année, nous nous ouvrons à la bibliophilie, aux arts africains et asiatiques. Et la crise du Covid-19 est arrivée… Avec l’énorme charge de travail supplémentaire qui l’accompagne ! Heureusement, je suis très bien épaulé par l’équipe permanente : Hélène Mouradian, la directrice du salon, son adjointe Claire Dubois, ainsi que nos deux chargées des exposants et de la communication, Marie-Anne Alexandre et Margaux Béjot. Quatre femmes qui font…
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