Galerie spécialisée à ce jour sur les peintres japonais de la Nouvelle École de Paris. Découverte d’un marché frémissant... et prometteur.
Vous avez fondé votre galerie en 2020, alors que vous meniez des carrières florissantes respectivement chez Jacques Barrère et Bonhams. Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de vous lancer ? Aude Louis Carvès L’idée de créer notre propre galerie mûrissait depuis un moment, mais c’est finalement l’arrêt imposé par la pandémie qui nous a permis de concrétiser ce projet. Nous partageons la même passion pour les artistes japonais de la nouvelle école de Paris – Hisao Domoto, Toshimitsu Imaï, Yasse Tabuchi, Key Sato –, un secteur de niche où il y a beaucoup à découvrir. Nous venons toutes deux du monde de l’art asiatique : Rebecca a passé cinq ans en Chine avant de prendre la direction de la galerie Jacques Barrère, en 2012. J’ai fondé le département des arts d’Asie chez Claude Aguttes avant d’être en charge de ce même secteur pour Bonhams, en France. Vous recevez dans un appartement de la cour de Rohan, non loin de l’adresse de feu Rodolphe Stadler, qui a lancé certains de vos artistes… A. L. C. Saint-Germain s’est imposé comme le quartier idéal pour une galerie d’art moderne. Beaucoup de marchands historiques, comme Stadler, ont fleuri dans ce périmètre. On connaissait déjà la cour de Rohan, ce haut lieu de rencontre des intellectuels après-guerre, où Balthus avait son atelier juste au-dessus de notre galerie.…
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