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London Calling : Alberto Burri

Publié le , par Siegmann Renaud

À l’Estorick Collection House se tient « Forme et Matière », la première rétrospective d’Alberto Burri en Grande-Bretagne. Entretien avec la directrice de l’établissement.

Alberto Burri (1915-1995), Sac et rouge, 1954, acrylique et collage sur toile, 86,4... London Calling : Alberto Burri

Alberto Burri (1915-1995), Sac et rouge, 1954, acrylique et collage sur toile, 86,4 x 100,3 cm, Tate Gallery, Londres.
© Fondazione Palazzo Albizzini, Collezione Burri, Città di Castello, 2012

Avant d’aborder votre nouvelle exposition, présentez-nous le musée, que vous dirigez à Londres depuis son ouverture en 1998. Installé dans un bâtiment d’époque géorgienne, il abrite la collection Estorick, qui regroupe au total 122 œuvres d’art moderne italien acquises par Eric et Salome Estorick au cours des années 1950. Avec des tableaux de Modigliani, De Chirico, Sironi, Campigli, Music, mais aussi plusieurs dessins de Morandi ainsi que de la sculpture de la première moitié du XXe siècle, dont celle de Manzù, Rosso et Marini. L’Estorick Collection est aussi visitée pour son ensemble futuriste où l’on retrouve d’importantes toiles signées Balla, Boccioni, Carrà, Severini, Russolo, Soffici… Pourquoi ce choix d’artistes exclusivement italiens ? Né à Brooklyn, Eric Estorick (1913-1993) fut d’abord un sociologue et biographe américain. Après la Seconde Guerre mondiale, il devint marchand d’art et représenta à Londres dans les ventes aux enchères ses clients hollywoodiens, Lauren Bacall, Burt Lancaster, Billy Wilder, avant d’ouvrir son propre espace, The Grosvenor Gallery, en 1960. C’est en 1947, pendant son voyage de…
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