Gazette Drouot logo print

Loïc Allio

Publié le , par Geneviève Nevejean

Celui que l’on surnomme «Monsieur Bouton» a cédé sa collection au musée des Arts décoratifs, nous invitant à parcourir une fabuleuse histoire, de l’accessoire de mode à l’œuvre d’art.

Loïc Allio.DR Loïc Allio
Loïc Allio.
DR
Trop insoumis pour passer son baccalauréat, Loïc Allio a été le pur produit d’une génération galvanisée par le slogan peace and love et Mai 68. Libre comme l’air, il préféra parcourir le monde sur les traces de Rimbaud , dont les idéaux étaient proches de ceux des hippies. Comme d’autres doux rêveurs, il aura bourlingué de par le monde, et ainsi eu le bonheur de connaître Damas, Bagdad, l’Afghanistan et le désert libyen avant les méfaits de la guerre et du tourisme de masse. Ivre de liberté, il aura consommé dans l’insouciance toutes sortes de substances illicites jusqu’à sa découverte en Inde de la méditation, dont la pratique l’a, de son propre aveu, sauvé. Le Nirvana succédait aux paradis artificiels. De ces kilomètres de vagabondage, il a gardé le goût du voyage, vécu comme une exploration, mais aussi comme une quête de soi. L’homme y puise une sagesse qu’il a eu à cœur de partager dans ses livres, tels Le Làoù , La Promenade parfaite et Pour ceux qui l’ignorent . Et le bouton, dans tout cela ? Loïc Allio considère que ces quinze mille spécimens collectés pendant près de trente ans ne sont qu’une de ses existences. Il reste que le désir de débusquer «la pièce exceptionnelle et singulière»…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous