Gazette Drouot logo print

Livre et objet d’art : vive la transversalité !

Publié le , par Stéphanie Pioda

Le Salon international du livre rare et de l’objet d’art est né de l’alliance du Syndicat de la librairie ancienne et moderne avec la Chambre des experts, qui fête aussi son cinquantenaire. Célébration au Grand Palais.

Blérancourt Franco-American Museum. 1956. Affiche pour la promotion du musée franco-américain... Livre et objet d’art : vive la transversalité !
Blérancourt Franco-American Museum. 1956. Affiche pour la promotion du musée franco-américain de Blérancourt reproduisant la célèbre coiffure dite «à la Belle-Poule».
Librairie La Basse Fontaine.
De prime abord, on pourrait s’étonner du rapprochement entre le SLAM (Syndicat national de la librairie ancienne et moderne, organisateur du salon) et la Chambre nationale des experts spécialisés en objets d’art et de collection (CNES), justifiant le changement de nom du salon : le Salon international du livre rare et de l’autographe troque son «autographe» pour l’«objet d’art». Mais, plus on écoute les exposants de cette édition, plus on mesure combien ce «mariage» prend tout son sens. Outre le désir de créer l’événement pour ouvrir le marché, force est de constater «qu’il y a un nouvel art de collectionner aujourd’hui, avec un désir de transversalité», analyse Henri Vignes, le président du SLAM. On trouve de plus en plus rarement ces amateurs purement bibliophiles, qui restent guidés par une passion intime autour d’un thème (histoire, gastronomie, voyage, littérature, beaux-arts, chasse, livres érotiques...) ou d’une obsession. De plus en plus suppriment les frontières entre les domaines, d’où cette ouverture transdisciplinaire du salon, qu’Henri Vigne définit par un concept, celui de «métissage patrimonial». Autre point commun entre experts et libraires : ils s’attachent à valoriser un héritage culturel et intellectuel dans une approche «didactique». Cet adjectif est bien le maître mot de la manifestation réunissant cent quarante libraires, dix galeries d’estampes et cinquante experts. Partager une passion et des découvertes, apprendre à regarder et comprendre que le marché n’est pas fait que…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous