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Lin Han, collectionneur d’un monde globalisé

Publié le , par La Gazette Drouot

À l’image de sa génération formée en Europe ou aux États-Unis, le cofondateur du musée d’art contemporain de Beijing M Woods porte son regard au-delà de la Chine.

Lin Han. Lin Han, collectionneur d’un monde globalisé
Lin Han.
Bien que les curseurs pointent une baisse de 2 % en 2016, la Chine continue de représenter près de 30 % du marché de l’art, phénomène concomitant de l’explosion du nombre de musées privés. Si l’art chinois ancien et contemporain canalise encore l’attention, une nouvelle vague de collectionneurs, formés dans la vieille Europe ou aux États-Unis, se démarque par des goûts moins sinisés. Témoin le trentenaire Lin Han, diplômé en images d’animation à l’université de Northumbria en Angleterre, qui dirige aujourd’hui une quarantaine de salariés au sein de son agence de publicité dans le domaine du luxe. Son achat à Hong Kong, en 2013, d’une peinture de Zeng Fanzhi pour 5 M$ a signé son passeport d’entrée dans le cercle élitiste des grands collectionneurs d’art contemporain. Avec Wanwan Lei, son épouse et muse à la beauté surnaturelle, diplômée en gestion des institutions culturelles à l’université Columbia de New York, il forme l’un des couples les plus glamour de la Chine. Tous deux entendent faire du musée d’art contemporain M Woods, qu’ils ont cofondé avec Michael Xufu Huang en 2014,  la vitrine d’un art…
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