On lui doit notamment les belles biographies Chanel solitaire et Marina Tsvetaïeva, une ferveur tragique. Cette femme psychanalyste et écrivain était aussi une fidèle amie de Liliane Bettencourt. Claude Delay a accepté de livrer à La Gazette son portrait subjectif en forme d’adieu.
J’aimerais intituler cet adieu par son seul prénom. Pourtant, le nom de Bettencourt, Liliane en était fière. Qui a oublié ses apparitions éblouissantes, au bras d’André, ministre sous Pompidou, Couve de Murville, Chaban-Delmas et Messmer ? Non, elle ne l’appelait pas «André ministre», comme Louise de Vilmorin André Malraux. Ces années, je croisais parfois une adolescente d’une rare beauté, un peu sauvage, Françoise, leur enfant unique. Il était si fier de Liliane, ce cher André, dont la distinction ne se démentirait jamais. De vieille famille normande, aux principes immuables, il avait été l’élève des Pères maristes, auprès de François Dalle, qui ferait carrière plus tard à l’Oréal, et d’un autre François : Mitterrand,…
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