Plus que jamais, Camille Pissarro immortalise, à Éragny, la vie champêtre et invente un mode de collaboration artistique familial inédit. Le musée du Luxembourg revient sur cette dernière partie de sa carrière.
Depuis la rétrospective de 1980-1981 au Grand Palais, aucune exposition ne lui avait été consacrée en France. Pas moins de cinq sont organisées cette année, à Paris, à Copenhague et à Pontoise. Le musée du Luxembourg ouvre ses portes à une période particulièrement intense de travail et de réflexion de Camille Pissarro (1830-1903). Et paradoxalement la moins étudiée, celle de sa vie à Éragny. Il réalise, au cours de ses deux dernières décennies, près de trois cent cinquante œuvres sur toile et sur papier, dont un ensemble est présenté aujourd’hui. Si l’on peut s’étonner du caractère quelque peu modeste des cartels et des coloris tristes des cimaises, on apprécie l’originalité du point de vue et la découverte de nombreux tableaux montrés pour la première fois en France. «Je ne suis heureux que…
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