Parmi la trentaine d’artistes, on retrouve de grands noms, comme Vincenzo Agnetti, Maria Lai, Michelangelo Pistoletto, Jannis Kounellis et Pino Pascali. Le mari de Lia, Marcello Rumma, avait fondé en 1969 la maison d’édition Rumma. Lorsqu’il décède, en 1971, son épouse ouvre à Naples une galerie d’art pour promouvoir une nouvelle génération de talents et de nombreuses initiatives culturelles entre Salerne et Amalfi, mais aussi l’art minimaliste et conceptuel, mettant en vedette des artistes tels Joseph Kossuth ou Enrico Castellani. Après s’être fait connaître comme collectionneuse, Lia enfile ce costume de marchande avec succès, sa galerie ayant fêté, l’an passé, son 50e anniversaire. Née à Voghera, au sud de Milan, elle avait découvert la région napolitaine lors des nombreux voyages professionnels de son père, spécialiste du latin et de Dante, proche de l’éditeur milanais Vallardi. C’est en croisant la route du conservateur, collectionneur et éditeur Marcello Rumma, qui deviendra son mari, que Lia Rumma se tournera, avec lui, vers l’art contemporain.