Alors que s’ouvre une nouvelle saison de foires en ligne, quel premier bilan peut-on tirer de ces plateformes alternatives ?
Viewing Rooms : en quelques mois de bouleversements sanitaires mondiaux, ces deux mots sont devenus l’expression à la mode. Un concept digital considéré comme la panacée d’un marché de l’art soudainement privé de ses principales plateformes physiques : les foires. Du 23 au 26 septembre, Art Basel lançait une nouvelle édition de ses «Online Viewing Rooms», après une première salve en mars en remplacement de sa déclinaison hongkongaise – qui a attiré le chiffre record de 250 000 visiteurs selon les organisateurs –, puis une autre en juin, en lieu et place de la foire de Bâle. Mais pourquoi en septembre, sinon pour remplacer la foire de Bâle que le groupe MCH espérait organiser ce mois-ci ? Art Basel aurait donc droit à deux versions online… tandis qu’une autre se profile pour octobre. De quoi y perdre son latin ! En réalité, la foire phosphore pour se démarquer. Elle a donc trouvé un concept dans le concept : en septembre, une foire online de cent galeries, avec uniquement des œuvres créées en 2020. De quoi aiguiser les appétits des collectionneurs en quête de nouveautés. Elle sera suivie en octobre d’un autre chapitre, cette fois dévolu au XX e siècle.…
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