Dans une dispersion de pièces marquées par une diversité de bel aloi, la peinture moderne le disputait à la haute joaillerie.
La première s’illustrait avec éclat par une œuvre emblématique des recherches plastiques sans cesse déclinées par Bernard Buffet. Il signait ici une ascétique Nature morte à la coupe de fruits, vase de fleurs et aux deux as de cœur et de carreau, une huile sur toile (60 x 73 cm) réalisée en 1985. Elle était naturellement accompagnée du certificat d’authenticité de la galerie de Maurice Garnier, en date du 31 octobre 1985. Reprenant les thèmes qui lui sont chers depuis la fin des années 1940, mais, en les réinterprétant cette fois à l’aide d’une palette vive, l’artiste séduisait un collectionneur à hauteur de 75 020 €. Plusieurs peintures s’offraient en guise de lots de consolation, dont ce tableau lumineux signé Yves Brayer et représentant un Champ d’oliviers en été (50 x 65 cm), doté, quant à lui, d’un certificat de la galerie Henot. On le détaillait pour 4 658 €. Et pour 3 267 €, c’est une paire de gouaches de l’école napolitaine du début du XIXe siècle, qui s’échangeait, dépeignant la Grotte de Pausilippe et un Paysage de lac animé (47 x 77 cm). Du côté des écrins brillait surtout une bague en or blanc sommée d’un diamant de couleur jaune de taille ancienne ; accusant 7 ct, et accompagné d’un certificat de «Gemprint international» du 11 octobre 1979, il changeait de mains contre 30 855 €.