Les Subes en leur château

C’est avant tout le roman d’une rencontre entre une collection exceptionnelle et un lieu chargé d’histoire, écrit à quatre mains par un couple passionné d’art. En 1965, lorsque Jacques Subes et son épouse, Françoise, découvrent le château de Saint-Pandelon, ils ressentent un véritable coup de foudre pour cette grande demeure endormie. Pendant quatre siècles, du XIV e  à la Révolution, l’antique bâtisse, située à cinq kilomètres de Dax, a été la résidence d’été des évêques de la petite ville gasconne. Le dernier, monseigneur Charles-Auguste Le Quien de La Neufville, la marqua tout particulièrement de son empreinte en procédant aux embellissements dictés par le goût du XVIII e  siècle. Devenus propriétaires, les Subes s’attellent à une longue restauration, dégageant les murs d’une végétation envahissante, reposant toits et enduits. Ce qui ne devait être au départ qu’un lieu de vie privilégié pour ces deux enseignants s’impose très vite comme un véritable sacerdoce…   Dans la chambre «au papier d’Angleterre» , lit tapissier de style Louis XV, miroir Louis XIII en cuivre repoussé, paire de statuettes d’Allemagne du Sud… Le chromosome de la collection Les travaux apportent aussi leur lot de bonnes surprises. Ainsi, sous de multiples couches de papiers peints, Françoise Subes découvre-t-elle ceux posés en 1772.…