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Les Portier, Le goût du Japon de père(s) en fils

Publié le , par Anne Doridou-Heim et Stéphanie Perris-Delmas
Vente le 21 juin 2016 - 15:30 (CEST) - Salle 9 - Hôtel Drouot - 75009

Une collection écrite par quatre générations, qui se raconte en estampes et grès japonais, invite à revivre les belles heures des arts asiatiques à Drouot. Cérémonie à partager pour le solstice d’été.

Tagawa Kunimasa (1773-1810), Portrait en buste de l’acteur Iwai Hanshirô regardant... Les Portier, Le goût du Japon de père(s) en fils
Tagawa Kunimasa (1773-1810), Portrait en buste de l’acteur Iwai Hanshirô regardant vers la gauche, signé Kunimasa ga, cachet de l’éditeur Uemura Yohei (1796) et cachet de censure kiwame, mica blanc sur le col, coin extérieur des yeux peint à la main en bleu, oban tate-e : 37,8 x 25,6 cm (détail).
Estimation : 25 000/35 000 €
De nombreux habitués de Drouot se souviennent encore de la silhouette et du sourire bienveillant de Guy Portier (1919-2005). Il avait installé son cabinet d’expertise non loin, au 52, rue Taitbout, et accueillait collectionneurs ou simples amateurs, commissaires-priseurs ou jeunes stagiaires, spécialistes ou chercheurs avec la même gentillesse et la même envie de partager. L’amour et la connaissance des arts du Japon, il les avait dans le sang, celui d’une famille «tombée» dans l’Asie en 1875. Henri, alors, se spécialise dans l’importation de soie depuis la Chine et le Japon et devient en parallèle un collectionneur passionné d’objets d’Extrême-Orient, avec une prédilection pour les estampes japonaises. Il accumule en quelques années un ensemble impressionnant d’estampes, mais aussi de tsuba, bronzes, jades, ivoires, laques, sculptures et porcelaines de Chine. Quand en 1902, pour faire face aux mauvaises affaires de sa filiale américaine, il est obligé de se séparer d’une grande partie de sa collection, ce sont pas moins de 499 lots qui passent en vente à Drouot. Kitagawa Utamaro (1753 ?-1806), Jeune Femme lisant une lettre (Fumi yomu onna) , de la série «Dix types des physionomies de femmes» (Fujo ninso juppon), fond micacé blanc, gaufrage sur le col et le vêtement, publié par Tsutaya Juzaburo, vers 1792-1793, oban tate-e  : 38,5 x 25,5 cm. Estimation : 20 000/25 000 € La jeunesse, la fougue, la passion À sa mort, l’aîné Henri reprend la société, tandis que le cadet André, tout juste âgé de 23 ans, développe un département d’expertise…
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mardi 21 juin 2016 - 15:30 (CEST) - Live
Salle 9 - Hôtel Drouot - 75009 Paris
Beaussant Lefèvre & Associés
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