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Les off : préserver la diversité 

Publié le , par Céline Piettre

C’est en usant d’un vocabulaire qui emprunte à celui de l’économie solidaire, que les foires satellites de la Fiac, plus nombreuses que jamais, transforment leur fragilité en force. Tour d’horizon en 2019. 

Alina Chaiderov (née en 1984), Spaces Within, 2014. Paris Internationale, Antoine... Les off : préserver la diversité 
Alina Chaiderov (née en 1984), Spaces Within, 2014. Paris Internationale, Antoine Levi Gallery, Paris.
Si 2018 voyait l’arrivée de Bienvenue, une foire fondée par Olivier Robert qui avait su convaincre par son affiche (d’Anne Barrault à Jean Brolly) et des intentions louables (offrir des stands à petit prix et un artist-run space ), 2019 accueille Galeristes, une décembriste venue profiter, à l’occasion de sa 4 e édition, de la météorologie clémente de la semaine de l’art contemporain. Un changement de calendrier «souhaité par les exposants», précise son directeur Stéphane Corréard. Ce dernier a attendu que son lieu d’élection, le Carreau du Temple, qui possède selon lui «les mêmes qualités que le Grand Palais», se libère enfin en octobre. La FIAC devra ainsi compter sur une concurrente de plus, même si les off se décrivent volontiers comme des «propositions complémentaires». On en dénombre une dizaine, un chiffre jamais atteint dans l’histoire de «semaine de l’art contemporain», prouvant de fait l’attractivité de la FIAC. Mais il semble loin le temps où sa directrice Jennifer Flay lançait Officielle, sa propre foire satellite, arguant qu’aucune autre à Paris «n’avait su créer une offre qualitative exigeante». Quelques années plus tard, Officielle a rejoint Cutlog et Slick au cimetière, et aucun amateur sérieux ne néglige les sentiers hors piste. Celui-ci aura donc le choix entre les vétérans P/CAS (ex-Yia…
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