Deux tableaux de l’école flamande des XVIe et XVIIIe siècles étaient au centre de toutes les attentions : le premier, de l’atelier de Frans Snyders représentait une Nature morte au panier de fruits, chevreuil surpris par un chien. Peint sur toile, il portait en guise d’indice une signature en bas à droite «F. Snyders fecit», et partait à 7 418 €. Le second bel exemple de ces écoles du Nord était un Vase de fleurs sur un entablement par Coenraet Roepel, peintre de La Haye, disputée jusqu’à 7 296 €. Au rayon de l’orfèvrerie, un intéressant étui à cigarettes en argent arborait, quant à lui, la marque très recherchée de Fabergé (par le maître orfèvre Mikaël Perchin) à Saint-Pétersbourg, apposée à la fin du XXe siècle.Sont intégrés un briquet à amadou et une boîte à allumettes. Son décor en applique était formé de monogrammes et armoiries, surmontés de couronnes, fleurs, bouteille de champagne, certains émaillés… Une sybilline dédicace à l’intérieur en cyrillique se laissait déchiffrer : «celui qui aime plus que moi qu’il écrive plus loin que moi». Pour cet objet de 239 g, un amateur déboursait 3 891 €. Enfin, on l’avait déjà remarquée dans la Gazette n° 26, page 141 : une statuette élégante de Vairocana, ciselée en Chine à l’époque Ming, et surnommée aussi «Grande lumière» ou encore «Le Resplendissant», avait été adjugée 164 736 €, le samedi 23 juin. Revendue sur «folle enchère» ce dimanche 7 octobre, la divinité bouddhique en bronze doré, richement parée et coiffée d’une haute tiare orfévrée à cinq pics, est repartie sous d’autres cieux pour 131 560 €.