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Les Nadar, une saga familiale

Publié le , par Sophie Bernard

En rassemblant 300 tirages originaux, dessins, estampes, peintures et divers objets issus majoritairement de son fonds, la Bibliothèque nationale explore près d’un siècle de photographie à travers les œuvres de Félix, Adrien et Paul Nadar.

Adrien Tournachon, Portrait de Félix Nadar, vers 1854, BnF, département des Estampes... Les Nadar, une saga familiale
Adrien Tournachon, Portrait de Félix Nadar, vers 1854, BnF, département des Estampes et de la Photographie.
Dans la famille Nadar , il y a le père, de son vrai nom Félix Tournachon, né en 1820, près de vingt ans avant la proclamation de la naissance de la photographie, et mort en 1910, au moment où celle-ci a déjà entamé son inexorable démocratisation. Connu de tous par ses portraits de Balzac , Baudelaire ou encore Sarah Bernhardt, présents dans les manuels scolaires depuis plusieurs générations, Nadar est, avec Eugène Atget, le photographe le plus célèbre du XIX e  siècle. On peut même dire que ce nom est devenu une marque qui fait partie de notre patrimoine. Ce patronyme, Félix Tournachon l’adopte vers 1840, au moment où il travaille dans les journaux satiriques. Il était alors fréquent de se donner des surnoms et la terminaison «dar» était à la mode. «Tournadar» a donné naissance à Nadar , avant qu’il ne devienne photographe. D’un Nadar à l’autre Dans la famille Tournachon, il y a aussi le frère, Adrien (1825-1903), dit «Nadar jeune» et qui, à l’issue d’un procès l’opposant à son frère, n’aura plus le droit d’utiliser ce nom d’artiste après 1857. Autant Félix est tout feu tout flamme, à l’image de ses activités, multiples et variées au cours de sa longue vie de romancier, patron de presse, journaliste, caricaturiste  avec son célèbre «Panthéon» , de photographe, homme de science et entrepreneur,…
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