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Les jolis «mensonges» de Laure Prouvost

Publié le , par Harry Kampianne

Conteuse espiègle, elle truffe ses histoires de personnages fictifs et réels. Un ensemble de mondes parallèles dont nous avons pu mesurer l’humour et la poésie au sein de l’atelier anversois où l’artiste leur donne vie.

Laure Prouvost posant avec une écrevisse en verre de Murano, Italie. © Harry Kam... Les jolis «mensonges» de Laure Prouvost
Laure Prouvost posant avec une écrevisse en verre de Murano, Italie.
© Harry Kampianne
C’est la seule artiste française, à ce jour, à avoir décroché le prestigieux Turner Prize, décerné à un artiste de moins de 50 ans résidant en Grande-Bretagne. Que sait-on vraiment d’elle ? La reconnaissance de son œuvre sur la scène internationale est surtout anglo-saxonne, même si l’Hexagone lui a offert quelques échappées belles, telles que la Biennale de Lyon, la FIAC ou encore la galerie Nathalie Obadia, suivant à la trace ce merveilleux OVNI. Perçue comme une vidéaste enchevêtrant un kaléidoscope d’histoires courtes et débridées, Laure Prouvost court-circuite les dogmes de la narration classique : «Je joue sur l’idée du faux-semblant, dit-elle, du trompe-l’œil en images et en émotions. J’aime quand la structure sociale se dilue dans le rêve.» "Je joue sur l’idée du faux-semblant, du trompe-l’œil. j’aime quand la structure sociale se dilue dans le rêve." Une histoire de famille Ses vidéos, mêlant les faits, la fiction, l’histoire de l’art  elle s’invente un grand-père artiste conceptuel, ami de Kurt Schwitters  et les technologies modernes, poussent le visiteur à s’interroger sur les frontières brumeuses qui séparent le réel de la fiction.…
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