Le 31 janvier dernier, Frédéric de Clercq, agent général AXA Art, invitait le monde de l’art parisien à une table ronde au titre accrocheur, «Jeunes collectionneurs, label marketing ou redéfinition des pratiques ?». Un succès incontestable.
Les jeunes collectionneurs constituent une nouvelle classe sociale très prisée du milieu de l’art. On ne s’en étonnera guère dans un monde qui porte aux nues un idéal de jeunesse. Pas une foire sans un programme dédié, pas un musée sans un service ciblé (Centre Pompidou, Palais de Tokyo, musée Guggenheim…) et pas un journal qui n’ait pas consacré un papier au sujet. On se souvient notamment de la tribune agressive de Kaitlin Phillips pour Artnews , qui déclarait en 2015 que les jeunes collectionneurs «n’avaient pas grand-chose à dire». Mais qu’en est-il vraiment ? Selon la dernière édition de l’ Art Collector Report de Larry’s List (qui date tout de même de 2014), seuls 10 % des collectionneurs à travers le monde ont moins de 40 ans, 8 % entre 31 et 40 et 2 % moins de 30 ans. Peut-être était-il temps de mettre à jour ces connaissances. Une étude…
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