Gazette Drouot logo print

Les feux croisés de Luma Arles

Publié le , par Sophie Bernard

Émanation de sa fondation basée à Zurich, le centre culturel arlésien voulu par Maja Hoffmann n’a pas d’équivalent. Avec pour emblème la tour signée Frank Gehry, il est à la fois lieu de monstration et espace de production artistique et scientifique.

Luma Arles, parc des Ateliers, la tour de Frank Gehry côté jardin, mai 2021. © Adrian... Les feux croisés de Luma Arles
Luma Arles, parc des Ateliers, la tour de Frank Gehry côté jardin, mai 2021.
© Adrian Deweerdt
D’où que l’on soit, difficile d’y échapper. «Ni la tour Gehry ni la tour Luma, la Tour, tout simplement», précise Maja Hoffmann. Rappelant qu’Arles est la commune la plus vaste de France et qu’elle s’étend jusqu’aux plages, sa commanditaire poursuit  : «Mon souhait et mon envie étaient de voir la mer et d’affirmer le lien de ce territoire avec la Méditerranée.» De fait, cette tour est la seule architecture qui émerge du paysage. De loin, le bâtiment intrigue par sa silhouette aux contours irréguliers et ses scintillements, donnant l’impression d’un organisme vivant. De près, le trouble persiste  : côté boulevard Victor-Hugo, une façade métallique constituée de plus de 11  000  briques d’acier inoxydable formant des torsades ; côté jardin, une façade minérale d’un brun clair. Au niveau inférieur, une baie vitrée circulaire, baptisée le «Drum», unifie l’ensemble. Représentative du style du Californien Frank Gehry (né en  1929), cette architecture est le fruit d’une collaboration de longue haleine avec Maja Hoffmann. Sa genèse remonte à 2006, année de la sortie d’ Esquisses de Frank Gehry , un documentaire de Sydney Pollack produit…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous