L’ouverture au public de la Petite Écurie du roi permet de découvrir la sculpture classique française, rapprochée des moulages des antiques qui lui ont servi de source d’inspiration.
Une élégante architecture en ellipse de Jules Hardouin-Mansart ferme la place d’Armes, en face du château de Versailles. Les écuries se découvrent derrière une grille récemment restaurée, de part et d’autre d’une cour en demi-lune. Voisinant une collection de carrosses, Bartabas dresse désormais ses chevaux dans la «Grande Écurie». Les deux bâtiments sont en fait de même taille, mais la «Petite Écurie» était réservée aux montures du roi et de la famille princière. Depuis un demi-siècle, elle abrite un alignement fantomatique de figures. Ayant conduit la restauration des lieux, le château les ouvre désormais au public en en faisant l’«un des plus beaux moments d’une visite à Versailles, en résonance avec cette magnifique nef», comme le dit son directeur, Laurent Salomé. «Ici veillent des chevaux de Venise et des fauves de Libye, des héros, dieux et déesses, des sphinx et guerriers»… Ainsi débutait, en janvier 2001, un reportage effectué pour Libération par l’auteur de ces lignes, parvenu, après des mois d’assidue recherche, à trouver la clé de la Petite Écurie de Versailles. Il y a près de vingt ans, quand nous en avons poussé le portail avec le photographe Pierre-Olivier Deschamps, faisant craquer…
com.dsi.gazette.Article : 25323
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