La villa Médicis et l’École française de Rome ont accueilli pendant trois jours un colloque européen consacré aux pigments et à la couleur à la Renaissance.
Cette rencontre de spécialistes, fin novembre, mettait un point final à un programme pluriannuel de recherche sur le métier de peintre au XVI e siècle, croisant sciences et histoire de l’art. Depuis 2015, à Rome, Genève, Barcelone, Paris et Perpignan, les participants se sont retrouvés pour discuter de la population des artistes dans les grandes cités, de leur réglementation, leur formation et leurs techniques, avant cet épilogue. Rendu possible grâce à un financement d’équipes de recherche par la Ville de Paris, ce programme, baptisé «Pictor», a associé l’École pratique des hautes études (EPHE), l’École française de Rome, la Casa de Velázquez et les universités de Genève, de Perpignan et de Barcelone. Par leur diversité, ces échanges ont illustré l’ambition d’aborder l’œuvre d’art comme un «objet augmenté», examiné sous toutes les facettes possibles, selon l’expression de Michel Menu, qui vient de prendre sa retraite du laboratoire du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF). À partir d’une multiplicité de disciplines, les chercheurs explorent ainsi l’usage des colorants sur une grande variété de matériaux, des manuscrits enluminés aux tapisseries, en passant par les statues,…
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