Mise à la mode à la fin des années 1980 par les maisons de ventes britanniques, la sculpture d’extérieur fait désormais pleinement partie du paysage.
Les Rouillac se seraient-ils secrètement rêvés en Le Vau ou Le Nôtre lorsqu’en 2013 année de la vente de leur fameux coffre de Mazarin , les 17 tonnes cumulées de sculptures d’Alfred Janniot leur ont été livrées ? Leur mise en scène, au cœur des jardins du château de Cheverny, s’est révélée payante malgré les contraintes logistiques puisque 35 lots sur 37 trouvaient preneur. Six sculptures dépassaient les 100 000 € et un grand bronze représentant les Trois Grâces atteignait même 370 000 €. Le marché compterait-il donc tant de Médicis en herbe ?
Difficile de ne pas remarquer la montée en puissance de l’art contemporain dans la sculpture de jardin
Niki de Saint Phalle (1930-1922), Adam et Ève , sculpture en résine polyester polychrome, cachet de la signature, marque de R. Haligon et numéroté 1/3. Environ 190 x 165 cm. Paris, Drouot-Richelieu, 10 décembre 2012, Gros & Delettrez OVV. Adjugé : 600 000 €
La sculpture côté jardin Les premiers jardins ornementés remontent au Quattrocento, à une époque où l’homme s’est fait une affaire de principe de…
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