L’INHA et le musée Camondo mettent à l’honneur les dessins d’Adrien Karbowsky pour l’hôtel « musée » du XVIIIe siècle de Jacques Doucet, dont André Joubin, premier directeur de la Bibliothèque d’art et d’archéologie, livra une brillante analyse dès 1930.
Certaines images font rêver, comme le Portrait de David David-Weill devant ses collections par Édouard Vuillard (collection particulière) ou les vues d’intérieur de l’appartement de Jacques Doucet , où apparaissent en bonnes places Le Feu aux poudres de Fragonard (musée du Louvre), Les Bulles de savon (The Metroplitan Museum of Art) et Le Faiseur de château de cartes (Winterthur, collection Oskar Reinhart) de Chardin , mais aussi l’éblouissante Madame Grand de Vigée Le Brun (The Metroplitan Museum of Art), ou encore le mythique pastel de Maurice Quentin de La Tour représentant Madame Grimod de La Reynière (collection particulière). Commissaire de l’exposition du musée Camondo, Juliette Trey porte pourtant un regard sévère mais sans doute juste – et scientifique – sur cette collection qui « compte seulement quelques œuvres majeures, comme les portraits au pastel de Louis Duval de l’Épinoy par Maurice Quentin de La Tour du musée Calouste Gulbenkian à Lisbonne, et d’Abraham de Robais par Jean-Baptiste Perronneau du musée du Louvre, ou encore L’Incendie de l’Opéra, vu des jardins du Palais-Royal, le 8 juin 1781 peint par Hubert Robert , aujourd’hui au musée Carnavalet. Des sculptures importantes de Clodion, Jean-Baptiste Lemoyne et Jean-Antoine Houdon s’y trouvent également, mais ne font pas pour autant de la collection de Doucet un ensemble exceptionnel, comparé à celles d’autres grands collectionneurs de l’époque. Quelques peintures…
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