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Les bijoux, un marché à facettes

Publié le , par Xavier Narbaits

Ils font briller les yeux des femmes et, en ventes publiques, flamber les enchères. Revue de détail, des pièces de charme aux pierres de placement.

Bague en platine sertie d’un diamant marquise facetté, 43,82 ct, F, VVS2. Écrin Simone... Les bijoux, un marché à facettes
Bague en platine sertie d’un diamant marquise facetté, 43,82 ct, F, VVS2. Écrin Simone del Duca. Record français pour un diamant blanc.
Paris, Drouot, 23 novembre 2005.
Coutau-Bégarie SVV.

2 025 380 € frais compris.
S’agissant du marché des bijoux, il en va un peu comme de la fameuse bouteille : moitié vide ou moitié pleine, selon qui en juge. Les salles de vente se nourrissent autant d’objets que de légendes. L’une d’elles, tenace comme elles le sont souvent, voudrait que le marché français des bijoux – lequel enregistre pourtant des enchères, si l’on peut dire... éclatantes – soit moribond, victime d’une réglementation fiscale dissuasive. Ne nous leurrons pas, le problème existe, bien réel. Sur ce segment du marché plus qu’ailleurs, l’arbre (entendez l’obtention d’un prix remarquable) cache trop souvent la forêt (comprenez celle des difficultés). La situation que connaît ce secteur en France tient essentiellement au point évoqué et, par-delà, aux valeurs immatérielles attachées au bijou et à l’ambiguïté tenant à son appellation. Explication : accessoire du costume, aussi vieux ou presque que l’humanité, le bijou accompagne dans leur histoire toutes les civilisations, des plus primitives aux plus évoluées. Il y est toujours revêtu de significations sensiblement identiques, puissance et appartenance (religieuse, sociale...). En outre, la préciosité des matières qui le composent en fait un bien durable, souvent…
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