Le Rijksmuseum d’Amsterdam invite à envisager le monde à hauteur d’insectes, de reptiles et autres petites bêtes. Servie par une scénographie spectaculaire, l’exposition en présente une éclairante histoire culturelle.
Qui n’a jamais été pris de frayeur à la vue d’une araignée velue ou d’un serpent luisant ? Divers objets d’art jouent sur ce sentiment d’effroi commun dans la culture occidentale, tel ce memento mori en ivoire, en forme de cadavre dévoré par la vermine du Parisien Chicart Bailly (vers 1520-1530), ou le spectaculaire manteau d’infamie en bois sculpté par Jacobus Van der Hoeven et Ambrosius Visscher (1688). Classés au bas de la hiérarchie des êtres vivants depuis Aristote, symboles de mort et de péché associés à la putréfaction dans la symbolique…
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